- Monuments historiques.
- Les vestiges de Sijilmassa:
Ils témoignent de l'époque où la cité Sijilmassa a connu un
rayonnement culturel et commercial au 7ème siècle. En effet, Sijilmassa
constituait un carrefour entre l'Afrique noire et l'Europe. Elle est
aussi le berceau de la dynastie alaouite.
D'après les fouilles archéologiques, cette cité disposait d'une
avenue principale qui mesure plus d'un kilomètre de longueur, elle est
l'une des plus grandes villes de l'Afrique médiévale.
En 1998, une carte de la partie centrale de Sijilmassa, élaborée
par une mission Maroco- -américaine, montre plusieurs édifices de
surface comme la grande mosquée et la citadelle, les murs demeurant
visibles. Une carte de 1996, à l'aide de prises de vues aériennes et
d'images satellites, indique l'emplacement sous-terrain des principaux
murs et des majeures artères : une image de la cité qui n'a été
décrite,il y a plus de 1000 ans que dans ses grandes lignes.
Outre l'emplacement d'un cimetière et du marché des transactions
internationales, un complexe industriel, mis à jour à l'ouest de la
ville sur la berge de l'oued Ziz, montre plusieurs chambres qui,
reliées entre elles par un système de drains, auraient servi au lavage
des minerais, sachant que, dans le Maghreb médiéval, tout l'or exporté
par les marchands est frappé à Sijilmassa, comme le rapporte al Masudi.
Des livres de compte arabes médiévaux attestent de l'importance de
dinars Almoravides de Sijilmassa, dont quelques pièces ont été
retrouvées en France, sur le chemin de leur transit par gènes vers le
moyen -orient. En 1992, en Jordanie à Aqaba, d'autres pièces ont été
découvertes lors de fouilles dans l'ancien port, à la porte de la mer
rouge.
L'industrie céramique aurait été un autre secteur d'activité tout
aussi florissant qu'en témoigne des objets retrouvés sur plusieurs
sites.
L'année dernière aux Etats- unis à l'issue d'une exposition sur
Sijilmassa, les témoignages concordent à considérer ce site comme une
des sources principales de l'histoire universelle.
- Mausolée my Ali Cherif
A travers une porte monumentale, couverte de céramique verte et
surmontée d'une coupole, se trouve la grande salle abritant la tombe de
My Ali Cherif, premier fondateur de la dynastie Alaouite.
Ce mausolée à été reconstruit en 1965 après avoir été détruit par
une crue de Ziz. L'enceinte sacrée contient une vaste cour, un patio et
une mosquée pittoresque.
Chaque année, la ville sainte de Rissani et le mausolée My Ali
Cherif attirent beaucoup de visiteurs nationaux en pèlerinage.
2- Les Ksours
Ils forment une chaîne impressionnante bordant la vallée de Ziz, de
Ghris et de Guir au milieu des palmeraies luxuriantes, construit en
pisé, couleur ocrée. Ils se caractérisent par quelques traits qui leur
confèrent une valeur exceptionnelle, telle que leur adaptation aux
conditions climatiques, leur fusion et intégration au paysage
environnant.
On peut admirer particulièrement:
- ksar El Fida.
Le site dit ksar el Fida situé à quelque 4 km
au Nord-Est de la ville de Rissani, est à la fois le plus important et
le plus ancien des ksours Alaouite de Tafilalet. Signalons toutefois
que la genèse du ksar remonte à l'époque du règne du sultan Moulay
Ismail, pour abriter son fils Moulay abdallâh a-Sultan, cependant le
ksar était réduit en décombres et ruiné à part les murailles et les
tours construites en pisé.
Le règne de Moulay Abderrahman redonnait vitalité au ksar, qui
fut reconstruit, mais cette fois ci à quelque huit cents mètres au
Sud-Est du premier site; depuis, le ksar jouait des rôles prépondérants
dans l'orientation politique de la région, et servait parfois de
localité résidentielle du khalife ou du kaid de Tafilalet jusqu'au
1965, désormais le ksar fut parti du domaine makhzanien, sans rien
perdre de son patrimoine architectural propre à lui.
- ksar Oulad Abdelhalim.
Il est situé à 4km à l'Est du centre de Rissani. Il fut construit
en1263 de l'hégire (1863) par le sultan sidi Mohamed ben Abderrahmane
et fut habité par son fils Moulay Rachid . Ce dernier en a fait le
siège administratif, judiciaire et le lieu de conseil de guerre.
Actuellement, il conserve toujours des vestiges indélébiles de ces
trois fonctions : le Riad, l'étable ( dépôt d'armes ) et l'arsenal.
- ksar Abouaam.
Il est situé au centre de Rissani. Il a connu une activité
culturelle intense à l'époque de sultan Moulay Ali Cherif.
Actuellement, le coran y est toujours enseigné. Sur le plan économique,
il se distinguait par le commerce de dattes et du cuir.
Abouaam signifie en Français "le père de l'an". Le père étant My
Ali Cherif,le fils étant le ksar où celui -ci dispensait une année sur
trois l'enseignement religieux. La deuxième année était consacrée au
pèlerinage en terre sainte. La troisième était consacrée au jihad.
- Maadid.
Vous ne pouvez pas vous tromper, vous roulez maintenant depuis une
cinquantaine de kilomètres depuis la source bleue de Meski et vous êtes
à cinq kilomètres encore d'Erfoud.
Dans la palmeraie, au détour d'un virage à gauche, apparaît l'un des plus beaux Ksour du Tafilalet:
Maadid, avec ses hautes murailles et ses portes majestueuses, vous
barre la route comme pour vous inviter à une visite que vous ne
regretterez pas.
- Ksar Meski
Situé sur la rive droite de l'oued ziz à proximité et en face de la
source bleu , ksar Meski fut partit des monuments historiques et tissus
architecturaux qui ont résister aux multiples aléas. En réalité la
construction du ksar fut une trace de l'une des époques historiques de
la région; Celle de l'expansion massmoudiénne où moment ou régna l'état
des Almohades Mahdite durant le 6 ème siècle de l'hégire/12 ème siècle
d'après jésus. Historiquement le ksar occupa un emplacement
géostratégique; lui permettant de contrôler tous les passages et les
itinéraires qui fragmenta l'espace tribal convie aux rivalités: soit
ceux qui empreinte ou ceux qui fussent contrôlé par le prisme des
tribus d'Ait-Marghad.
Ksar Meski fut battit sur un rocher culminant la rive de l'oued, en
lui donnant toute la possibilité de la mise en place d'un système de
contrôler rigoureusement les mobilités dans l'espace qu'il domina.
Outre la matière première, qui fut utilisé dans les réalisations des
édifices du ksar: Murailles de l'extérieur, les habitations... Etc.
N'était autre que la terre et la pierre, et c'est certainement ce qui
faisa la spécificité du ksar Meski parmi les ksours de Mdeghra.
Chaque année cette ville célèbre deux grandes manifestations:
-Le festival de la musique Melhoune en avril ou mai.
-L'université automnale de My Ali Chérif au mois de novembre ou décembre.
Le circuit touristique aux environs de cette ville est de 20 km ,
faisable en voiture ou en autocar. Il passe par plusieurs beaux ksours
de la palmeraie du tafilalet. Dans cette zone existe plus de 200 ksars.
3- Bibliothèque Abou Salem.
Elle fut fondée au 10ème siècle à la Zaouïa de sidi hamza et connut
son apogée au 11ème siècle avec l'apparition du savant théologien Abou
Salem El Ayachi. Elle est riche en manuscrits d'une grande valeur dans
les différents domaines de la culture, de la science et de la théologie.
L'exploitation touristique de ce site nécessite la création des
campings ou auberges dans le cadre de la valorisation du produit de la
montagne dont les potentialités sont abondantes.
4- Les gravures rupestres.
Celles de Taouz datent de l' époque protohistorique, on trouve
d'autres dans la région d'Alnif. Elles sont accessibles par véhicules
4*4 et ces sites sont exploités dans le cadre de randonnées à dos de
chameaux et organisées au départ de Zagora vers Merzouga ou inversement.
5- Borg Est d'Erfoud.
Situé à trois km du centre d'Erfoud sur la route reliant Erfoud à
Merzouga sur une colline qui domine la ville et sa vaste palmeraie.
C'est une vieille forteresse dite Borg depuis laquelle on contemple les
magnifiques paysages du Ziz et sa palmeraie , ainsi que la ville
d'Erfoud et les ksours avoisinants.
6- Carrière des fossiles.
A 13km d'Erfoud sur la route de merzouga se trouvent les pierres
fossilisées. Ces grosses pièces présentent un décor harmonieux à base
de motifs végétaux et animaux qui reviennent à une époque géologique
très ancienne.
Dr Mustapha TILIOUA
Chercheur en histoire et en anthropologie culturel
- Les vestiges de Sijilmassa:
Ils témoignent de l'époque où la cité Sijilmassa a connu un
rayonnement culturel et commercial au 7ème siècle. En effet, Sijilmassa
constituait un carrefour entre l'Afrique noire et l'Europe. Elle est
aussi le berceau de la dynastie alaouite.
D'après les fouilles archéologiques, cette cité disposait d'une
avenue principale qui mesure plus d'un kilomètre de longueur, elle est
l'une des plus grandes villes de l'Afrique médiévale.
En 1998, une carte de la partie centrale de Sijilmassa, élaborée
par une mission Maroco- -américaine, montre plusieurs édifices de
surface comme la grande mosquée et la citadelle, les murs demeurant
visibles. Une carte de 1996, à l'aide de prises de vues aériennes et
d'images satellites, indique l'emplacement sous-terrain des principaux
murs et des majeures artères : une image de la cité qui n'a été
décrite,il y a plus de 1000 ans que dans ses grandes lignes.
Outre l'emplacement d'un cimetière et du marché des transactions
internationales, un complexe industriel, mis à jour à l'ouest de la
ville sur la berge de l'oued Ziz, montre plusieurs chambres qui,
reliées entre elles par un système de drains, auraient servi au lavage
des minerais, sachant que, dans le Maghreb médiéval, tout l'or exporté
par les marchands est frappé à Sijilmassa, comme le rapporte al Masudi.
Des livres de compte arabes médiévaux attestent de l'importance de
dinars Almoravides de Sijilmassa, dont quelques pièces ont été
retrouvées en France, sur le chemin de leur transit par gènes vers le
moyen -orient. En 1992, en Jordanie à Aqaba, d'autres pièces ont été
découvertes lors de fouilles dans l'ancien port, à la porte de la mer
rouge.
L'industrie céramique aurait été un autre secteur d'activité tout
aussi florissant qu'en témoigne des objets retrouvés sur plusieurs
sites.
L'année dernière aux Etats- unis à l'issue d'une exposition sur
Sijilmassa, les témoignages concordent à considérer ce site comme une
des sources principales de l'histoire universelle.
- Mausolée my Ali Cherif
A travers une porte monumentale, couverte de céramique verte et
surmontée d'une coupole, se trouve la grande salle abritant la tombe de
My Ali Cherif, premier fondateur de la dynastie Alaouite.
Ce mausolée à été reconstruit en 1965 après avoir été détruit par
une crue de Ziz. L'enceinte sacrée contient une vaste cour, un patio et
une mosquée pittoresque.
Chaque année, la ville sainte de Rissani et le mausolée My Ali
Cherif attirent beaucoup de visiteurs nationaux en pèlerinage.
2- Les Ksours
Ils forment une chaîne impressionnante bordant la vallée de Ziz, de
Ghris et de Guir au milieu des palmeraies luxuriantes, construit en
pisé, couleur ocrée. Ils se caractérisent par quelques traits qui leur
confèrent une valeur exceptionnelle, telle que leur adaptation aux
conditions climatiques, leur fusion et intégration au paysage
environnant.
On peut admirer particulièrement:
- ksar El Fida.
Le site dit ksar el Fida situé à quelque 4 km
au Nord-Est de la ville de Rissani, est à la fois le plus important et
le plus ancien des ksours Alaouite de Tafilalet. Signalons toutefois
que la genèse du ksar remonte à l'époque du règne du sultan Moulay
Ismail, pour abriter son fils Moulay abdallâh a-Sultan, cependant le
ksar était réduit en décombres et ruiné à part les murailles et les
tours construites en pisé.
Le règne de Moulay Abderrahman redonnait vitalité au ksar, qui
fut reconstruit, mais cette fois ci à quelque huit cents mètres au
Sud-Est du premier site; depuis, le ksar jouait des rôles prépondérants
dans l'orientation politique de la région, et servait parfois de
localité résidentielle du khalife ou du kaid de Tafilalet jusqu'au
1965, désormais le ksar fut parti du domaine makhzanien, sans rien
perdre de son patrimoine architectural propre à lui.
- ksar Oulad Abdelhalim.
Il est situé à 4km à l'Est du centre de Rissani. Il fut construit
en1263 de l'hégire (1863) par le sultan sidi Mohamed ben Abderrahmane
et fut habité par son fils Moulay Rachid . Ce dernier en a fait le
siège administratif, judiciaire et le lieu de conseil de guerre.
Actuellement, il conserve toujours des vestiges indélébiles de ces
trois fonctions : le Riad, l'étable ( dépôt d'armes ) et l'arsenal.
- ksar Abouaam.
Il est situé au centre de Rissani. Il a connu une activité
culturelle intense à l'époque de sultan Moulay Ali Cherif.
Actuellement, le coran y est toujours enseigné. Sur le plan économique,
il se distinguait par le commerce de dattes et du cuir.
Abouaam signifie en Français "le père de l'an". Le père étant My
Ali Cherif,le fils étant le ksar où celui -ci dispensait une année sur
trois l'enseignement religieux. La deuxième année était consacrée au
pèlerinage en terre sainte. La troisième était consacrée au jihad.
- Maadid.
Vous ne pouvez pas vous tromper, vous roulez maintenant depuis une
cinquantaine de kilomètres depuis la source bleue de Meski et vous êtes
à cinq kilomètres encore d'Erfoud.
Dans la palmeraie, au détour d'un virage à gauche, apparaît l'un des plus beaux Ksour du Tafilalet:
Maadid, avec ses hautes murailles et ses portes majestueuses, vous
barre la route comme pour vous inviter à une visite que vous ne
regretterez pas.
- Ksar Meski
Situé sur la rive droite de l'oued ziz à proximité et en face de la
source bleu , ksar Meski fut partit des monuments historiques et tissus
architecturaux qui ont résister aux multiples aléas. En réalité la
construction du ksar fut une trace de l'une des époques historiques de
la région; Celle de l'expansion massmoudiénne où moment ou régna l'état
des Almohades Mahdite durant le 6 ème siècle de l'hégire/12 ème siècle
d'après jésus. Historiquement le ksar occupa un emplacement
géostratégique; lui permettant de contrôler tous les passages et les
itinéraires qui fragmenta l'espace tribal convie aux rivalités: soit
ceux qui empreinte ou ceux qui fussent contrôlé par le prisme des
tribus d'Ait-Marghad.
Ksar Meski fut battit sur un rocher culminant la rive de l'oued, en
lui donnant toute la possibilité de la mise en place d'un système de
contrôler rigoureusement les mobilités dans l'espace qu'il domina.
Outre la matière première, qui fut utilisé dans les réalisations des
édifices du ksar: Murailles de l'extérieur, les habitations... Etc.
N'était autre que la terre et la pierre, et c'est certainement ce qui
faisa la spécificité du ksar Meski parmi les ksours de Mdeghra.
Chaque année cette ville célèbre deux grandes manifestations:
-Le festival de la musique Melhoune en avril ou mai.
-L'université automnale de My Ali Chérif au mois de novembre ou décembre.
Le circuit touristique aux environs de cette ville est de 20 km ,
faisable en voiture ou en autocar. Il passe par plusieurs beaux ksours
de la palmeraie du tafilalet. Dans cette zone existe plus de 200 ksars.
3- Bibliothèque Abou Salem.
Elle fut fondée au 10ème siècle à la Zaouïa de sidi hamza et connut
son apogée au 11ème siècle avec l'apparition du savant théologien Abou
Salem El Ayachi. Elle est riche en manuscrits d'une grande valeur dans
les différents domaines de la culture, de la science et de la théologie.
L'exploitation touristique de ce site nécessite la création des
campings ou auberges dans le cadre de la valorisation du produit de la
montagne dont les potentialités sont abondantes.
4- Les gravures rupestres.
Celles de Taouz datent de l' époque protohistorique, on trouve
d'autres dans la région d'Alnif. Elles sont accessibles par véhicules
4*4 et ces sites sont exploités dans le cadre de randonnées à dos de
chameaux et organisées au départ de Zagora vers Merzouga ou inversement.
5- Borg Est d'Erfoud.
Situé à trois km du centre d'Erfoud sur la route reliant Erfoud à
Merzouga sur une colline qui domine la ville et sa vaste palmeraie.
C'est une vieille forteresse dite Borg depuis laquelle on contemple les
magnifiques paysages du Ziz et sa palmeraie , ainsi que la ville
d'Erfoud et les ksours avoisinants.
6- Carrière des fossiles.
A 13km d'Erfoud sur la route de merzouga se trouvent les pierres
fossilisées. Ces grosses pièces présentent un décor harmonieux à base
de motifs végétaux et animaux qui reviennent à une époque géologique
très ancienne.
Dr Mustapha TILIOUA
Chercheur en histoire et en anthropologie culturel